Sécurité de la Ligue des champions : "le risque zéro n'existe pas", prévient un spécialiste en sécurité globale

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Sécurité de la Ligue des champions : "le risque zéro n'existe pas", prévient un spécialiste en sécurité globale
Sécurité de la Ligue des champions : "le risque zéro n'existe pas", prévient un spécialiste en sécurité globale Sécurité de la Ligue des champions : "le risque zéro n'existe pas", prévient un spécialiste en sécurité globale (franceinfo)
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Invité de franceinfo mercredi 10 avril, à quelques heures du match PSG - FC Barcelone au Parc des princes, visé par des menaces de l'État islamique, le spécialiste des questions de sécurité Driss Aït Youssef réagit aux annonces de Gérald Darmanin.

À la suite de menaces terroristes de l'État islamique visant la Ligue des champions, la sécurité a été considérablement renforcée aux abords des rencontres, comme l'a annoncé le ministre de l'Intérieur, Gérald Darmanin. À quoi va ressembler ce dispositif sur le terrain ? Invité de franceinfo mercredi 10 avril, Driss Aït Youssef, docteur en droit public et spécialiste des questions de sécurité globale, apporte son éclairage peu avant le match PSG - FC Barcelone.

"L'État islamique reconstitue ses forces"

Des "unités spécialisées pour intervenir en cas de commission d'un attentat, comme la BRI" viendront prêter main-forte, explique le spécialiste. "En amont, la mobilisation du parquet terroriste et de la DGSI" doit permettre avant le match, de "prévenir la commission d'un attentat", ajoute Driss Aït Youssef. "Des perquisitions", mais aussi des "visites domiciliaires" peuvent ainsi être effectuées avant l'événement.

En ce qui concerne la menace que représente actuellement l'État islamique, Driss Aït Youssef souligne : "On pensait que cette organisation terroriste était considérablement affaiblie (...) en réalité elle reconstitue ses forces". Et de nuancer : "projeter des commandos, c'est devenu compliqué, aujourd'hui il y a une collaboration avec les différents services internationaux et européens (...) pour autant, le risque zéro n'existe pas".

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