Sécurité dans les établissements scolaires : au moins une quinzaine d'établissements franciliens ont reçu des menaces d'attentats
Au moins une quinzaine d'établissements franciliens ont reçu ce vendredi matin des menaces d'attentat, ont confirmé l'académie de Créteil, le parquet de Paris et celui de Créteil auprès de l'agence Radio France. Sont concernés : deux établissements à Paris, trois lycées dans le Val-de-Marne et dix collèges en Seine-et-Marne.
Le message a été envoyé via les Espaces numériques de travail, les ENT, et est "similaire", selon l'académie, à celui reçu jeudi dans des lycées d'Île-de-France, et qui menaçait d'un attentat au nom de l'État islamique. Il n'y a cependant pas de vidéo associée cette fois-ci.
L'académie de Créteil, dont dépendent ces collèges, "condamne vivement ces menaces odieuses et tous les faits qui peuvent perturber le fonctionnement des établissements". Elle salue également la réactivité des chefs d'établissement qui ont "parfaitement suivi les consignes de sécurité", à savoir appeler d'abord les forces de l'ordre et ensuite l'académie.
Les chefs d'établissement vont porter plainte
Les collèges concernés par les menaces ont été fermés vendredi matin, le temps que les forces de l'ordre sécurisent les lieux. Certains ne pourront pas rouvrir de la journée, précise l'académie. La totalité des ENT des collèges du département ont également été fermés, par prévention, afin d'éviter la propagation d'autres messages à caractères terroristes. Les chefs d'établissement vont porter plainte, précise l'académie de Créteil.
Le parquet de Créteil indique également que trois lycées du Val-de-Marne ont été touchés vendredi matin par ce type de menaces : le lycée polyvalent de Cachan, le lycée Langevin Wallon de Champigny-sur-Marne et le lycée de l'Haÿ-les-Roses.
Le parquet de Paris, lui, confirme que deux établissements parisiens ont été touchés. Une enquête a été ouverte pour accès et maintien frauduleux dans un système de traitement automatisé de données, et introduction frauduleuse de données. La brigade de lutte contre la cybercriminalité de la direction de la police judiciaire parisienne est saisie. Le parquet de Paris procède au rapprochement avec des faits similaires dans d'autres parquets, pour envisager une centralisation.
Jeudi, le Premier ministre Gabriel Attal a promis de "traquer" les auteurs de ce type de menaces, et assure que "tout est mis en œuvre pour retrouver le ou les auteurs de ces menaces et les punir le plus sévèrement". Une réunion sur la sécurité de "150 à 200" établissements qualifiés de "plus particulièrement à risque" a été annoncée pour le 4 avril.
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