Une riposte immédiate. Quelques heures après l'attaque mortelle, perpétrée par deux hommes dans une église de Saint-Etienne-du-Rouvray (Seine-Maritime), au cours de laquelle un prêtre a été égorgé, Nicolas Sarkozy a estimé, mardi 26 juillet, que les autorités françaises devaient être "impitoyables" : "Notre ennemi n'a pas de tabou, n'a pas de limite, n'a pas de morale, n'a pas de frontières. Nous devons être impitoyables, a déclaré le président des Républicains depuis le siège du parti. Les arguties juridiques, les précautions, les prétextes à une action incomplète ne sont pas admissibles.">> Saint-Etienne-du-Rouvray : les dernières informations dans notre direct"C'est la guerre"Cette déclaration de l'ancien chef de l'Etat fait écho à ses propos tenus après l'attentat de Nice. Il avait notamment appelé à placer en rétention les personnes fichées "S", une mesure contraire à la Constitution d'après le Conseil d'Etat. "Je demande au gouvernement de mettre en œuvre toutes les propositions que nous avons présentées depuis des mois, sans délai, a poursuivi Nicolas Sarkozy. Nous ne pouvons plus perdre de temps. C'est la guerre. Il n'y a pas d'autre choix que de la mener et de la gagner."