: Vidéo Six mois après les attentats, l'imprimerie de Dammartin attend toujours une indemnisation
Six mois après l'attaque des frères Kouachi, une équipe de France 3 a recueilli le témoignage de Michel Catalano, le directeur de l'imprimerie pris en otage à Dammartin-en-Goële.
En janvier 2015, Michel Catalano, otage des frères Kouachi, frôlait la mort. Le patron de l'imprimerie de Dammartin-en-Goële, où s'est arrêtée la cavale des frères Kouachi, est toujours dans l'attente de l'indemnisation des assureurs. Depuis les attentats, même s'il a encore du mal à faire le trajet, Michel Catalano se rend quasiment tous les jours dans son imprimerie.
Six mois après le drame, le montant des indemnisations n'a toujours pas été fixé. "C'est toujours difficile pour moi, et j'ai misé sur le fait de reconstruire le bâtiment pour que ces images ne reviennent pas", confie Michel Catalano au micro de France 3.
Une famille épuisée
Le 9 janvier dernier, c'était la fin de la cavale des frères Kouachi. Les auteurs de l'attentat de Charlie Hebdo s'étaient retranchés dans l'imprimerie. Pendant 1h30, Michel Catalano a été leur otage, jusqu'à l'assaut des forces spéciales.
Aujourd'hui, l'imprimerie est pratiquement dans le même état. La famille Catalano est épuisée d'attendre. Pour l'heure, Michel Catalano a trouvé des locaux provisoires. Peu à peu, le travail reprend, tant bien que mal.
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