Le 11 décembre est une date qui restera à jamais dans la mémoire des Strasbourgeois. Il y a an un an, dans une des plus belles rues de la ville, un terroriste répandait la mort. Témoin de l'attentat, Patrick Garnulg était chez lui, dans cette rue, ce soir-là. Il a encore du mal à évoquer l'attentat. "J'ai tout vécu, et ça c'est très lourd", confie-t-il. Le traumatisme est encore bien présent chez les exposants du marché de Noël tout proche.La cellule d'aide psychologique est toujours ouverte"Aujourd'hui, c'est plus intense que les autres jours. Je ne peux pas oublier, l'attaque s'est passée dans ma rue, j'avais des magasins à côté. Cela reste une journée difficile", précise une exposante, très émue. Cette douleur béante, certains habitants ont fait le choix de la confier à la cellule psychologique, mise en place dès le soir de l'attentat et toujours active aujourd'hui. En un an, plus de 1 600 personnes ont poussé la porte de cette cellule psychologique. Elle restera ouverte jusqu'au 31 décembre.