Cet article date de plus de cinq ans.

Mort de Cherif Chekatt : "Je suis vraiment soulagé, la vie peut reprendre", reconnaît le maire de Strasbourg

Roland Ries a salué sur France Inter l'effort des enquêteurs, même s'il "regrette" que le tireur présumé du marché de Noël ne puisse pas être jugé.

Article rédigé par franceinfo
Radio France
Publié
Temps de lecture : 2min
La police scientifique dans la rue du Lazaret à Strasbourg, dans le quartier du Neudorf, le 13 déembre 2018. (JEAN-MARC LOOS / MAXPPP)

Le maire de Strasbourg Roland Ries a exprimé son "grand soulagement" sur France Inter vendredi 14 décembre, quelques heures après la mort de Cherif Chekatt, tireur présumé lors de l'attaque du marché de Noël mardi soir.

>> DIRECT. Attentat à Strasbourg : le ministre de l'Intérieur, Christophe Castaner, va "déambuler" sur le marché de Noël rouvert vendredi

"Pendant 48 heures, j'ai attendu ce moment, et je suis vraiment soulagé, comme tous les Strasbourgeois, et en particulier les habitants de Neudorf [où le terroriste a été abattu par la police] qui, je le rappelle, ont hier soir applaudi les forces de l'ordre", a-t-il ajouté.

Je suis vraiment très heureux que l'épilogue soit arrivé

Roland Ries

sur France Inter

Il a tenu à saluer l'effort de la police. "J'ai une immense reconnaissance pour le travail fourni par ces forces de l'ordre, même s'il a duré 48 heures, mais le résultat est là et maintenant, la vie peut reprendre", a affirmé l'élu sur France Inter. Avant d'insister : "Ça ne devait pas durer, après que nous ayons décidé avec le ministre, de toute façon, de relancer le marché de Noël vendredi, alors que nous ne savions pas que nous étions sur le point de terminer ce cauchemar".

"Ce cauchemar se termine"

Il n'y n'aura donc pas de procès du principal suspect. "Je le regrette, dans la mesure où j'aurais souhaité qu'il puisse rendre compte publiquement de ses actes horribles, mais en même temps, moi je suis soulagé, parce que ce cauchemar se termine dans les circonstances que l'on sait. Après tout, des sommations lui avaient été faites, il a répondu en ouvrant le feu, les policiers n'avaient pas d'autres choix que de riposter", a expliqué Roland Ries.

Malgré tout, le risque terroriste "demeure". "C'est vrai qu'on a, statistiquement, davantage de fichés S chez nous, à Strasbourg et dans le Bas-Rhin, que dans la moyenne française", a affirmé le maire de Strasbourg. "Certains disent que ça pourrait être la proximité de la frontière, d'autres disent que Strasbourg est plutôt une ville opulente et qu'il y a aussi, toujours derrière cela, un arrière-plan un peu crapuleux, avance l'édile. Et puis, Strasbourg est une capitale européenne très en vue, qui est connue à travers le monde : la notoriété de cette action terroriste est donc multipliée."

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.