Fusillade à Strasbourg : les réactions de la classe politique
Emmanuel Macron est entré en cellule de crise après la fusillade de Strasbourg qui a fait plusieurs morts et une quinzaine de blessés. Dans la classe politique française, les réactions à cette nouvelle attaque ne manquent pas.
Mardi 11 décembre, peu avant minuit, c'est entouré de Laurent Nuñez et d'Édouard Philippe que le chef de l'État est entré dans la cellule de crise pour faire un point sur la situation. À Strasbourg (Bas-Rhin), une fusillade avait fait mardi en début de soirée plusieurs morts et blessés. Très rapidement, sur Twitter, Emmanuel Macron exprime la solidarité de la Nation avec Strasbourg, les victimes et leurs familles. Après l'annonce de la fusillade, les réactions politiques ne se sont pas fait attendre. Des condoléances et des appels à l'union à gauche. "Dans ces moments-là, tout s'arrête. Nous sommes un peuple. Nous sommes une nation. Nous sommes ensemble la République face aux assassins. Pensées solidaires aux familles. Remerciements aux forces de sécurité et au maire", a écrit sur Twitter le chef de file des socialistes, Olivier Faure.
Les critiques de Laurent Wauquiez
A droite, pas d'union nationale, mais la lutte contre le terrorisme attaquée par Laurent Wauquiez notamment. "Combien d'attentats commis par des fichés S devons-nous encore subir avant d'adapter notre droit à la lutte contre le terrorisme ? Qu'attendons-nous pour enfin livrer bataille pour éradiquer l'intégrisme qui nous a déclaré la guerre ?", interroge le patron des Républicains. La France est passée au niveau "urgence attentat", le plus haut niveau du plan Vigipirate.
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