Le débat de la lutte contre la haine en ligne est remis sur la table après l'assassinat du professeur Samuel Paty à Conflans-Sainte-Honorine (Yvelines) vendredi 16 octobre. La ministre déléguée chargée de la citoyenneté, Marlène Schiappa, a réuni mardi les patrons français des principales plateformes et réseaux sociaux. En ligne de mire : le cyber-islamisme. À l'issue de la réunion, le Groupe de contact permanent, créé en 2015 pour lutter contre la propagande terroriste sur le web, a été réactivé.Nouveau délit en vueLa plateforme Pharos permet aux internautes de signaler du contenu illicite en ligne. Sur les 20 000 contenus signalés par mois, 3 000 ont été supprimés depuis le début de l'année. Le gouvernement réfléchit aussi à renforcer les cellules de magistrats dédiées à la lutte contre la haine en ligne. Mardi après-midi, Jean Castex va défendre la création d'un délit de mise en danger par la publication des données personnelles.