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Enseignant décapité : "C'est ni plus ni moins que l'application de la charia sur le territoire français", déplore le sénateur LR Bruno Retailleau

Le sénateur voudrait savoir si l'enseignant a fait l'objet d'un dispositif de protection de la part de l'Education nationale.

Article rédigé par franceinfo
Radio France
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Bruno Retailleau, président du groupe Les Républicains au Sénat (JEAN-CHRISTOPHE BOURDILLAT / FRANCE-INFO)

"C'est ni plus ni moins que l'application de la charia sur le territoire français", a réagi samedi 17 octobre sur franceinfo Bruno Retailleau, président du groupe Les Républicains au Sénat, après la mort par décapitation vendredi d'un professeur de Conflans-Sainte-Honorine qui avait montré les caricatures de Charlie Hebdo à ses élèves.

"Je pense qu'il faut dire aux Français que ce qui s'est passé, c'est ni plus ni moins que l'application de la charia sur le territoire français", a-t-il affirmé. "On a une illustration que des propos haineux de ceux qui les diffusent, soit à partir des mosquées ou dans d'autres enclaves territoriales, peuvent tuer des compatriotes. Et cette décapitation, c'est l'horreur, l'abomination", a-t-il poursuivi.

Passer de la commémoration à des actes de fermeté

Le chef de file des sénateurs républicains soutient une commémoration nationale, mais estime que cela n'est pas suffisant : "Je pense que si on veut rendre vraiment hommage à ce professeur d'histoire qui est mort pour avoir été au bout de ce qu'il pensait être sa mission, c'est-à-dire la liberté d'enseignement et la liberté d'expression, il faut faire beaucoup plus que de commémorer. Il faut passer de la commémoration à des actes de fermeté", a-t-il déclaré.

L'enseignant avait été menacé sur les réseaux sociaux. Bruno Retailleau a interpellé le ministre de l'Éducation : "Je voudrais savoir si la haute hiérarchie de l'Éducation nationale l'a protégé. Qu'a fait l'Éducation nationale pour protéger l'un des siens, un professeur qui avait fait sa mission ?", s'est interrogé le sénateur.

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