Cet article date de plus de neuf ans.

Vidéo Attentat en Isère : comment la protection des sites sensibles a été renforcée

Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min - vidéo : 2min
Attentat en Isère : comment la protection des sites sensibles a été renforcée
Attentat en Isère : comment la protection des sites sensibles a été renforcée Attentat en Isère : comment la protection des sites sensibles a été renforcée
Article rédigé par franceinfo
France Télévisions

France 2 s'est rendu dans une entreprise qui fabrique des produits chimiques très dangereux : plusieurs mesures de sécurité supplémentaires ont été mises en place depuis l'attaque en Isère.

Dans les sites sensibles, la sécurité se veut maximale après l'attentat dans une usine en Isère. France 2 s'est rendu dans une entreprise qui fabrique des produits chimiques très dangereux, samedi 27 juin : désormais, l'entrée et la sortie se font par la porte de garde.

"Les portails sont systématiquement fermés entre chaque poids-lourd qui entre et qui sort de la plateforme, explique le responsable communication du site. On a aussi fortement renforcé les mesures d'accès pour le personnel, les mesures de vigilance."

La région Rhône-Alpes sous haute surveillance

Ce type d'usines et d'entrepôts est en effet considérés comme ultrasensibles : en cas d'accidents, les conséquences peuvent être de grande ampleur car ils stockent des matières dangereux. Au total, 1 912 sites dits "Seveso" existent en France, dont 145 dans la seule région Rhône-Alpes, aujourd'hui en alerte attentat.

Au sud de Lyon, le couloir de la chimie est particulièrement exposé : il regroupe de grandes usines de chimie et de pétrole comme Total ou Arkema. Les règles y sont désormais renforcées, par exemple sur "le contrôle d'accès", "notamment pour l'ensemble des entreprises qui [y] interviennent", assure Jean Pelin, directeur général de l'Union des industries chimiques.

Le gouvernement demande à ces usines une vigilance accrue avec des rondes de sécurité et davantage de personnel sur les sites de stockage.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.