Le bilan des attaques menées samedi 14 et dimanche 15 février à Copenhague est lourd : deux morts et cinq blessés. Le premier attentat visait le centre culturel de la capitale, où se tenait un débat sur l'islamisme et la liberté d'expression.L'artiste suédois Lars Vilks y prenait part. Ce n'est pas la première fois que sa vie est ainsi menacée. En 2007, il signa des caricatures du prophète de l'islam Mahomet. Depuis, il vit sous protection policière. En 2010, sa maison fut visée par des cocktails molotov.Le dessinateur danois Kurt Westergaard fait aussi l'objet de nombreuses menaces. Il fut l'un des auteurs, en 2005, des premiers dessins sulfureux de Mahomet. Aujourd'hui, les journaux danois n'oseraient plus les diffuser, ce qu'il regrette."Les mêmes sentiments de terreur, d'horreur..."Les 12 caricatures furent publiées dans le Jyllands-Posten. Désormais, le quotidien ne diffuse plus de caricatures provocantes, mais il demeure sous très haute protection.Patrick Pelloux, chroniqueur de Charlie Hebdo, réagit pour France 3 sur les attentats de Copenhague, un peu plus d'un mois après ceux perpétrés en France : "On a l'impression que ça recommence. Ce sont les mêmes sentiments de terreur, d'horreur (...). On doit absolument combattre cette terreur fasciste qui est en train de tenter de déstabiliser les démocraties et la liberté".