Alerte attentats : le fiasco de l’application française
La France décide d‘abandonner le dispositif alerte attentats. Lancée il y a deux ans, l’application devait informer la population en cas de danger majeur, mais n’a pas été d’une grande efficacité.
C’est le plus gros raté de SAIP (système d’alerte et d’information des populations). À Nice (Alpes-Maritimes), le 14 juillet 2016, la population est avertie de l’attaque au camion, avec trois heures de retard. En septembre la même année, l’application envoie un message sur les smartphones. Une attaque aurait lieu en plein Paris. Problème : il s’agit d’une fausse alerte. En mars 2018, l’application censée prévenir en cas d’urgence terroriste ne fonctionne pas. Un individu est pourtant bien en train d’attaquer le Super U de Trèbes (Aude), à proximité de Carcassonne.
Gérard Collomb signe son arrêt de mort
Interrogé sur l’utilité de ce système, le ministre de l’Intérieur Gérard Colomb a signé l’arrêt de mort de l’application. L’affaire était mal engagée. Lancée il y a deux ans juste après les attentats du Bataclan (Paris) et juste avant l’Euro de football, elle a fait l’objet de nombreuses critiques.
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