Vidéo Attaque du Bataclan : les pompiers et les témoins évoquent "des blessures de guerre"
Arrivé sur les lieux de l'attaque, le médecin chef des sapeurs-pompiers de Paris parle d'une "médecine de guerre, de combat" effectuée sur place. De nombreuses victimes souffrent de blessures par balle.
Désormais, les pompiers disposent des mêmes équipements de secours que les militaires. Car, ils font à présent face à des blessures de guerre, similaires à celles que l'on retrouve sur les champs de bataille, explique à France 2 Jean-Pierre Tourtier, médecin-chef de la brigade des sapeurs-pompiers de Paris. Vendredi 13 novembre, il a coordonné le travail des pompiers, au moment où plusieurs attaques éclataient dans l'est de la capitale, faisant 129 morts et 350 blessés.
"Un hôpital à ciel ouvert"
Arrivé au Bataclan, il évoque "la médecine de guerre, de combat" effectuée sur place, alors que de nombreuses victimes souffrent de blessures par balles. "J'ai utilisé trois ceintures pour arrêter des hémorragies des membres", raconte le médecin. "A la fin de la soirée, beaucoup de pompiers n'avaient plus de ceinture."
Trop peu nombreux pour intervenir sur toutes les victimes, les secours ont dû demander l'aide de passants et de voisins, comme Gabriel et Natalya. Dans la cour de leur immeuble, toute proche du Bataclan, ils ont accueilli les blessés et tenté de les aider en attendant l'arrivée des secouristes. Eux aussi témoignent de scènes d'horreur : "C'était un hôpital à ciel ouvert. Un hôpital de fortune", se souviennent-ils.
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