Hommage national: le témoignage de douleur des familles

Présentes lors de l'hommage national aux Invalides, les familles des victimes des attentats du 13 novembre racontent l'horreur et l'effroi. Les visages sont graves. Une émotion domine, celle d'être ensemble. Un réconfort pour Catherine Orsenne. "L'émotion se traduit par le silence à travers les rangs. C'est par là que l'émotion est passée". "Ils se soutiennent, ils partagent une indicible douleur", explique la journaliste. Nelly Leclerc n'a pas encore enterré son fils, Gilles, mais elle est venue lui rendre hommage. Pour sa soeur Alexandra, il est important de témoigner. "Gilles nous a transmis sa force. Nous venons lui rendre hommage, mais la vie ne sera plus la même". Tatiana a perdu sa soeur Priscilla. Cet hommage collectif est une manière pour elle de lutter contre des sentiments envahissants. "On est très en colère, mais nous ne sommes pas seuls dans cet événement".

Un seu mot d'ordre, participer à l'hommage national

Elisabeth Boissinot elle est partagée entre tristesse et colère. Elle vient pour sa fille Chloé."Je ne viendrai plus à Paris, cela me rappelle trop ma fille". Pour les blessés qui peuvent se déplacer un seul mot d'ordre, participer à l'hommage national. Blessé à l'épaule, Bilal Mokono veut partager la douleur des familles. "Il faut dire stop à ce genre de situation. Il faut que la France soit unie", conclut-il.