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Vidéo Procès des attentats du 13-Novembre : "La menace terroriste est encore plus élevée pendant cette période", souligne Gérald Darmanin

Publié Mis à jour
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Article rédigé par franceinfo - Avec France Inter
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Depuis le début du quinquennat d'Emmanuel Macron, selon le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin, 36 projets d'attentat ont été déjoués.

"La menace terroriste en France est particulièrement élevée", elle "est encore plus élevée pendant cette période", a déclaré Gérald Darmanin, ministre de l'Intérieur, mercredi 8 septembre sur France Inter, alors que le procès des attentats du 13-Novembre s'ouvre aujourd'hui. Des instructions "extrêmement claires de protection" ont été communiquées aux préfets. Un millier de policiers sont déployés autour du tribunal pendant tout le procès.

"Entre ceux qui surveillent en vidéosurveillance, ceux qui sont prêts à intervenir à tout moment et ceux qui sont à l'intérieur et à l'extérieur, c'est un millier de policiers, soit un effort absolument gigantesque"

Gérald Darmanin, ministre de l'Intérieur

France Inter

Depuis le début du quinquennat d'Emmanuel Macron, selon le ministre de l'Intérieur, 36 projets d'attentat ont été déjoués par les services de renseignements. "14 malheureusement ont mené à la mort ou à la blessure de personnes sur le territoire national". Il a évoqué un "record" d'attentats déjoués estimant toutefois que "tant qu'il y aura encore un attentat que nous n'arriverons pas à déjouer, cela restera un échec".

Concernant les attentats du 13-Novembre, Gérald Darmanin a dit "ne pas vouloir commenter ce qu'a déjà fait une commission d'enquête parlementaire qui n'a pas conclu à des dysfonctionnements graves même si elle a conclu à des dysfonctionnements". Il a toutefois évoqué des "dysfonctionnements européens, internationaux, d'échanges d'informations" avec la Belgique notamment. "Nous avons beaucoup progressé, le protocole Cazeneuve nous permet notamment de connaître un certain nombre d'informations venant de Turquie et de Syrie", a-t-il poursuivi.

"Objectivement, je crois que le procès sera l'occasion de dire la vérité et de faire aussi la lumière sur les responsabilités potentielles de l'État français", a estimé Gérald Darmanin. Le ministre de l'Intérieur a également rendu hommage aux policiers et aux "ministres de l'Intérieur successifs qui ont géré ces horribles attentats".

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