Procès du 13-Novembre : en larmes à la fin de son exposé, l'enquêteur de la brigade criminelle souhaite "énormément de courage" aux parties civiles

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Dessin d'un des enquêteurs entrés dans le Bataclan après les attentats du 13-Novembre, réalisé le 17 septembre 2021 à Paris. (ELISABETH DE POURQUERY / FRANCEINFO)

Au huitième jour d'audience, les enquêteurs détaillent les constatations effectuées au Bataclan, où 90 personnes ont trouvé la mort le soir du 13 novembre 2015. 

Ce qu'il faut savoir

Au huitième jour du procès des attentats du 13-Novembre, vendredi 17 septembre, la cour d'assises spéciale de Paris continue de retracer le déroulement des attaques. Les enquêteurs détaillent les constatations effectuées au Bataclan, où 90 personnes ont été tuées le soir du 13 novembre 2015. Un court document sonore du début de l'attaque a été diffusé à l'audience, a annoncé le président de la cour, Jean-Louis Périès. 

Un enregistrement de "30 secondes". Seul "le tout début, 30 secondes simplement" de cet enregistrement capté par un dictaphone resté allumé lors de l'attaque du Bataclan a été diffusé. "On entend la musique et le début des tirs", a prévenu Jean-Louis Périès.

"Scène de guerre" sur les terrasses visées. Plusieurs enquêteurs sont revenus jeudi sur les premières constatations réalisées au Stade de France et sur certaines terrasses parisiennes attaquées par les terroristes le soir du 13 novembre 2015. Avec une émotion certaine, l'un des enquêteurs a notamment décrit une "scène de guerre" au restaurant Le Petit Cambodge et au bar Le Carillon, dans le 10e arrondissement de Paris, où treize personnes ont été tuées.

Les déclarations des accusés. Mercredi, la parole a été donnée brièvement aux 14 accusés présents au procès, pour qu'ils fassent une brève déclaration sur les faits qui leur sont reprochés. Salah Abdeslam, le seul membre des commandos du 13-Novembre encore en vie a expliqué avoir "visé la France" parce que des "avions français ont bombardé l'Etat islamique, les hommes, les femmes, les enfants".