Attentats du 13-Novembre : une première journée de procès sous haute surveillance
Le procès, qui s'est ouvert devant la cour d'assises spéciale de Paris, mercredi, est un procès historique. Vingt personnes sont jugées pour leur participation aux attentats du 13-Novembre, dont Salah Abdeslam. Le niveau de sécurité pour cet événement majeur est maximal.
Dès 10 heures du matin, mercredi 8 septembre, le convoi pénitentiaire a abordé le palais de justice de Paris, sur l'île de la Cité. Salah Abdeslam, seule personne suspectée de faire partie du commando terroriste encore en vie, était transporté sous haute surveillance à l'intérieur de l'un des véhicules.
Le procès des attentats va durer neuf mois et accueillir quelque 1 800 parties civiles, des avocats, des journalistes. Un événement hors normes, pour lequel le niveau de sécurité est maximal. Des dizaines de policiers et gendarmes sont mobilisés, notamment sur la scène et sur les toits. Un périmètre de sécurité est délimité.
"Etre là pour leur mémoire"
Malgré la tension, des victimes et des proches ont souhaité être présents dès cette première journée. "C'est très important d'être là pour leur mémoire, pour comprendre pourquoi ça s'est passé, et comment", estime Charles Innocenti, frère d'une victime de l'attaque du Bataclan. Même pour les avocats, ce procès d'ampleur est un événement extraordinaire et la pression monte.
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