Le maire de Chartres refuse d'inhumer dans sa ville un terroriste du Bataclan
Pour l'élu, Ismaïl Omar Mostefaï ne remplit pas les conditions qui obligent la municipalité à accepter son enterrement. Le point avec France 2.
Le maire de Chartres (Eure-et-Loir), Jean-Pierre Gorges, a annoncé qu'il refusait d'inhumer dans sa ville l'un des terroristes du Bataclan. Une décision qui suscite la polémique.
À Chartres, le souvenir douloureux des attentats parisiens du 13 novembre est encore très présent. La ville a perdu une de ses habitantes, Marion Jouanneau, 24 ans. Alors pour son oncle, il est hors de question que l'un des terroristes du Bataclan soit enterré dans le cimetière de la ville. "De savoir qu'un terroriste a des droits, eux qui n'en ont pas accordés à ma nièce, on est face à une vraie problématique", s'indigne-t-il.
Un refus légal ?
Ismaïl Omar Mostefaï s'est fait exploser le 13 novembre dernier au Bataclan. Il a passé son enfance à Chartres et y serait resté jusqu'à son départ pour la Syrie en 2013. Le maire de la ville annonce qu'il refusera de l'inhumer si la demande lui en est faite. Légalement, tout citoyen vivant en France a le droit d'être inhumé soit dans sa commune de résidence, soit à l'endroit où il est mort.
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