Quatre ans de prison requis à l'encontre de Jawad Bendaoud, jugé pour "recel de malfaiteurs terroristes"
Le procureur a également requis quatre ans de prison contre Mohamed Soumah et cinq ans contre Youssef Aït Boulahcen, les deux autres prévenus de ce procès.
Le parquet a requis, mardi 6 février, quatre ans de prison contre Jawad Bendaoud, jugé à Paris pour avoir fourni un logement à deux jihadistes auteurs des attentats du 13-Novembre. Le procureur a demandé la même peine pour Mohamed Soumah, qui avait eu un rôle d'intermédiaire.
Jugés pour "recel de malfaiteurs terroristes", ils encourent six ans de prison. Le ministère public a en revanche requis la peine maximale, cinq ans de prison avec mandat de dépôt, contre Youssef Aït Boulahcen, le cousin du cerveau présumé des attentats, jugé pour "non-dénonciation de crime terroriste".
Réquisitoire : "on a des éléments troublants, mais pas suffisamment pour affirmer avec certitude que Mohamed Soumah et #Jawad Bendaoud savaient qu'ils apportaient leur aide [aux terroristes]."
— Charlotte Piret (@ChPiret) 6 février 2018
Réquisitoire : "#Jawad Bendaoud ne savait pas précisément à qui il avait affaire ... il n'a pas le comportement d'individu qui vient en aide à Abdelhamid Aaaoud et Chakib Akrouh."
— Charlotte Piret (@ChPiret) 6 février 2018
#Jawad "n'aurait pas hébergé ces deux hommes pour une somme aussi modeste. 50 euros avec lesquels il achète du cannabis et un sandwich. Ce qui m'aurait plus inquiété c'est s'il l'avait fait gratuitement ou pour bcp bcp plus cher" -réquisitoire
— Caroline Politi (@c_politi) 6 février 2018
Réquisitoire : "Youssef Aït Boulahcen affiche pour moi le profil le plus inquiétant. Dans la presse, on parlait du procès #Jawad .. pour moi, c'est le procès Aït Boulahcen."
— Charlotte Piret (@ChPiret) 6 février 2018
Réquisitoire : "on a eu un discours extrêmement lisse, calibré à l'audience, très réfléchi. Je me demande s'il ne vaut pas mieux des explications un peu rocambolesque comme celle de Jawad Bendaoud que des explications trop calibrées."
— Charlotte Piret (@ChPiret) 6 février 2018
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