Attentat de Nice : députés et sénateurs s'accordent sur une prolongation de six mois de l'état d'urgence
Dans la nuit de mardi à mercredi, l'Assemblée nationale avait voté massivement le projet de loi.
Ce qu'il faut savoir
Près d'une semaine après l'attentat de Nice (Alpes-Maritimes), le Parlement s'est accordé sur une prolongation de six mois de l'état d'urgence, mercredi 20 juillet. A la suite de l'adoption du texte par le Sénat, une commission mixte paritaire s'est réunie mercredi soir et un accord a été trouvé quelques heures plus tard, ont annoncé des élus qui ont participé à cette commission. Le compromis doit être soumis jeudi aux deux chambres pour un vote définitif.
Accord de l'Assemblée nationale et du Sénat. Une commission mixte paritaire (CMP) Assemblée-Sénat s'est réunie, mercredi soir, après l'adoption du texte par le Sénat.
Une première garde à vue prolongée mardi soir. Un homme de 40 ans, arrêté vendredi et présenté comme une vielle connaissance du tueur, avait déjà vu sa garde à vue prolongée au-delà de 96 heures. De telles prolongations, qui peuvent aller jusqu'à six jours, ne peuvent être décidées qu'en matière antiterroriste, notamment en cas de menace d'attentat imminent.
La garde à vue d'un deuxième suspect prolongée. La détention d'un homme de 22 ans a été prolongée mercredi au-delà de quatre jours. Le suspect est le destinataire d'un SMS envoyé par le tueur de Nice, évoquant des "armes" quelques minutes avant l'attentat.