Attentats de janvier : un an sur le qui-vive pour les forces de l'ordre
Les attentats ont eu un impact sur notre quotidien. Le gouvernement a pris un virage sécuritaire et imposé plusieurs mesures.
Le 7 janvier dernier, le quinquennat Hollande a changé de visage. Un virage sécuritaire assumé, amorcé après la tuerie à Charlie Hebdo. Dès le 12 janvier, le ministre de la Défense annonce la mobilisation de 10 000 militaires sur les points sensibles du territoire. Près de 5 000 policiers et gendarmes sont aussi en position. Le gouvernement met aussi l'accent sur la surveillance d'internet et des réseaux sociaux : blocage et déréférencement des sites incitant au terrorisme ou mise en place du site Stop-djihadisme.
Un état d'urgence controversé
Autre nouveauté, le pistage massif des communications. En un an, le pouvoir des services de renseignement a nettement augmenté. Une tendance encore amplifiée depuis les attentats de novembre avec l'instauration de l'état d'urgence jusqu'au 26 février prochain. Jugée liberticide, la mesure a été critiquée jusque dans le camp de François Hollande.
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