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13-Novembre : deux ans après l'assaut du Raid à Saint-Denis, cinq sinistrés sont à la rue

Deux ans après l'assaut du Raid à Saint-Denis (Seine-Saint-Denis), une vingtaine de familles n'ont toujours pas été relogées. Leur appartement avait été détruit lors de l'intervention des policiers en novembre 2015.

Article rédigé par franceinfo
Radio France
Publié Mis à jour
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Rassemblement des anciens habitants de l'immeuble du 48 rue de la République de Saint-Denis, jeudi 17 novembre dans les locaux du ministère de la Justice, à Aubervilliers (Seine-Saint-Denis).  (FRANCE BLEU PARIS / TWITTER / RADIOFRANCE)

Des habitants de l'immeuble où étaient réfugiés certains auteurs des attentats du 13 novembre 2015, au 48 rue de la République à Saint-Denis (Seine-Saint-Denis), se rassemblent samedi 18 novembre pour demander à être relogés durablement, rapporte France Bleu Paris.

Après l'assaut mené par le Raid, il y a deux ans, cet immeuble était devenu inhabitable après qu'un kamikaze s'y est fait exploser. Les résidents avaient dû être relogés provisoirement dans des hébergements d'urgence ou dans des chambres d'hôtels. Mais cinq d'entre eux ont dû, il y a quelques semaines, quitter l'hôtel où ils étaient hébergés et sont à la rue.

Situation toujours précaire

Sur 47 familles (soit 86 personnes), 27 ont été durablement relogées. Pour les autres, la situation est encore précaire. Cinq personnes ont même été mises à la rue. Dans un communiqué, la Ville de Saint-Denis explique que celles-ci n'ont pas respecté leurs engagements : "absence de contacts avec les services de la Ville ou de l’Etat, non présentation pendant plusieurs semaines à l’hôtel financé par l’Etat". Malgré tout, la ville demande à l'État de "tenir ses engagements en relogeant de façon digne et adaptée toutes les familles".

Vendredi 17 novembre, la préfète à l'égalité des chances de Saine-Saint-Denis, Fadela Benrabia, s'était voulue rassurante a umicro de France Bleu Paris. Selon elle, l'État va "avec la ville, réexaminer chacune des situations". Par ailleurs, elle a précisé que, selon le ministère de la Justice les "indemnisations pour préjudice moral et matériel ont été versées" aux habitants et que "les expertises psychiatrie ont toutes été réalisées".

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