Après la surprise du chef de l'État, le Premier ministre assure le service après-vente. La déchéance de nationalité sera bien dans le projet de révision constitutionnelle. Face à une gauche largement hostile à ce texte symbolique, Manuel Valls se dit confiant et assure qu'il sera voté.De nombreux débats à venirÀ droite, la plupart des parlementaires se félicitent du maintien de la déchéance de la nationalité. Mais l'opposition ne votera pas comme un seul homme. Certains font déjà savoir qu'ils souhaitent renforcer ce projet de réforme. C'est à gauche que le gouvernement aura le plus de mal à convaincre. Pour les écologistes, il est hors de question de voter une mesure qui porte atteinte au droit du sol. "C'est un symbole qui ne fait pas peur à ceux qu'il veut menacer et qui fait mal à tous ceux qui ne sont pas responsables", dénonce Cécile Duflot, députée EELV de Paris. Le texte sera discuté à l'Assembée nationale le 3 février prochain.