Attentat déjoué avant l'Euro 2016 en France : Reda Kriket et six autres suspects renvoyés aux assises
En mars 2016, des armes de guerre et du TATP avaient été saisis lors d'une perquisition à Argenteuil dans le Val-d'Oise.
Reda Kriket et six autres suspects, soupçonnés d'avoir projeté un attentat pendant l'Euro 2016 de football en France, sont renvoyés devant une cour d'assises spéciale, a appris mardi 26 novembre franceinfo de source proche du dossier. Les juges d'instruction chargés de l'enquête ont ordonné un procès, notamment pour "association de malfaiteurs terroriste criminelle".
En mars 2016, quelques semaines avant l'Euro, les enquêteurs avaient découvert un arsenal de guerre dans un appartement d'Argenteuil (Val-d'Oise) loué par Reda Kriket. Des fusils d'assaut, des armes de poing et du TATP, un explosif artisanal, avaient été saisis.
"L'Euro de football en ligne de mire"
Quelques jours seulement après les attentats de Bruxelles du 22 mars 2016 et quelques mois après ceux du 13 novembre 2015 à Paris et Saint-Denis, cette découverte avait "permis d'éviter la commission d'une action d'une extrême violence par un réseau terroriste prêt à passer à l'acte", selon le procureur de Paris de l'époque, François Molins. Alors Premier ministre, Manuel Valls avait déclaré en juillet 2016 que cette cellule avait "sûrement l'Euro de football en ligne de mire". Cette compétition s'est déroulée en France du 10 juin au 10 juillet 2016.
Reda Kriket avait été condamné en son absence en 2015 à Bruxelles avec Abdelhamid Abaaoud, un des organisateurs des attaques du 13-Novembre, dans un procès de filière jihadiste vers la Syrie.
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