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Attentats du 13-Novembre 2015 : deux arrestations ont eu lieu à Amsterdam

Ces deux arrestations s'inscrivent dans le cadre d'une enquête ouverte sur l'origine des armes utilisées par les terroristes du groupe Etat islamique. 

Article rédigé par franceinfo
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Deux officiers de police près du Bataclan après les attentats du 13 novembre 2015. (KARINE PIERRE / HANS LUCAS)

La police néerlandaise a arrêté deux personnes à Amsterdam (Pays-Bas) dans le cadre d'une enquête sur les origines des armes utilisées lors des attentats du 13-Novembre 2015 à Paris qui avaient fait 130 morts, a annoncé vendredi 15 mars le parquet. "Dans une enquête sur l'origine des armes utilisées par les terroristes de l'EI (Etat islamique) lors des attentats à Paris en 2015, la police a arrêté deux hommes à Amsterdam mardi", a indiqué le ministère public néerlandais dans un communiqué.

Les deux suspects, âgés de 29 et 31 ans, sont soupçonnés d'avoir "été impliqués d'une manière ou d'une autre dans la fourniture d'armes" ayant servi à commettre les attentats, a ajouté le parquet. Revendiquées par le groupe Etat islamique, les attaques du 13 novembre 2015 à Paris et Saint-Denis avaient fait 130 morts et des centaines de blessés. Plusieurs armes d'assaut telles que des kalachnikovs, ainsi que des explosifs, avaient été utilisés par les assaillants. Selon le ministère public, "certains membres de la cellule suicide jihadiste auraient pu se rendre aux Pays-Bas en octobre 2015 pour collecter des armes".

Des ordinateurs, téléphones portables et documents saisis

Une enquête menée par une équipe internationale d'enquêteurs néerlandais, belges et français a permis de mettre ces éléments en évidence, a précisé le parquet. Des ordinateurs, des téléphones portables ainsi que des documents et autres supports de données ont été saisis au domicile des deux hommes.

Le suspect âgé de 29 ans a comparu vendredi devant le juge d'instruction de Rotterdam et sera détenu pendant deux semaines au moins, date à laquelle sa situation sera à nouveau évaluée. Ce dernier ne peut avoir de contacts qu'avec son avocat. "La santé de l'autre suspect ne lui permet plus d'être détenu. Puisqu'il n'y avait pas d'autre possibilité, l'homme a été remis en liberté jeudi dans l'attente des résultats d'une enquête plus approfondie", a déclaré le parquet.

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