Attentats de Paris : pour Jacques Weber, "il faut rester unis et solidaires"
L'acteur était sur la scène du théâtre Dejazet, tout près du Bataclan et du restaurant Le petit Cambodge, quand les attentats ont eu lieu à Paris. Il est ce vendredi, l'invité des Cinq dernières minutes.
C'est l'une des conséquences des attentats de Paris, le monde du spectacle et de la culture est en deuil. Les artistes, les spectateurs appréhendent le retour sur scène, mais tout le monde s'accorde à dire qu'il faut continuer à sortir et à vivre. L’invité des Cinq dernières minutes du 13 heures de France 2 est lui-même artiste, il s'agit de Jacques Weber. Vendredi 13 novembre, il était au théâtre Dejazet, tout près du Bataclan et du restaurant Le petit Cambodge pour jouer quand les attentats ont eu lieu. "On a d'abord des coups de poing dans le coeur, on est submergé par l'effroi, par la sidération et très vite on se rend compte qu'il y a immédiatement une solidarité qui s'est construit alors qu'elle n'est pas si fréquente dans les jours habituels. C'est un élément qui fait réfléchir sur la nécessité de rester uni et solidaire", explique l'acteur.
La liberté
Le comédien est l'un des rares artistes à avoir joué dès le lendemain des attentats. "Ce n'est pas la marque du courage, mais celle d'une troupe et du directeur de théâtre. C'est un signe envoyé fort. On est à l'heure actuelle dans une problématique qui est le danger que se casse l'équilibre entre liberté et sécurité. Moi la sécurité je n'en ai aucune compétence (...). Je fais une confiance entière aux pouvoirs publics, à mon gouvernement et à l'unité nationale.J'ai cette chance inouïe que mon terrain soit celui de la liberté, le théâtre c'est un lieu de liberté, d'indépendance et de loi partagée", souligne aussi Jacques Weber.
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