: Vidéo Attentats de Paris : les témoignages poignants des policiers en première ligne
Pour la première fois, les policiers qui étaient présents lors des attentats de Paris, le 13 novembre dernier, se souviennent de cette terrible soirée pour France 2.
La photo d'un policier effondré, soutenu par l'un de ses collègues, est devenue le symbole des attentats de Paris. Cet homme en larmes s'appelle François. "Je me rappelle des victimes et c'est à ce moment-là que je craque un peu et je prends mon collègue qui me réconforte. Ça dure quelques secondes. Mais il y avait ce besoin de se recueillir et de relâcher la pression", explique-t-il à France 2. Il est en patrouille le 13 novembre quand un appel radio annonce la fusillade dans le quartier.
Lui et ses collègues sont les premiers à arriver sur les lieux, au café La Bonne Bière, rue de la Fontaine-au-Roi. Ils voient les victimes, les gens à terre. "Je ne sais pas où est le terroriste, je dégaine mon arme et je dis aux gens de partir." Il se dit qu'il ne pourra pas gérer "une telle zone de carnage". François a 30 ans et c'est la première fois qu'il voit des personnes mourir sous ses yeux.
"On n'a pas la puissance de feu pour riposter"
France 2 a également rencontré deux policiers de la BAC, les premiers à arriver au Bataclan. Immédiatement, les terroristes ouvrent le feu, ils comprennent qu'il faudra livrer bataille. "La peur qu'on a, en se remémorant les événements de Charlie Hebdo, c'est que les individus sortent, parce que s’ils sortent, on n'a pas la puissance de feu pour riposter", se souvient Olivier. L'un d'eux, le seul armé d'un fusil à pompe, parvient finalement à "neutraliser" le terroriste à travers la porte. Ce sont finalement les forces d'intervention qui mettront fin à la fusillade.
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