Attentats de Paris : les humoristes se sont adaptés
Une équipe de France 3 a rencontré l'humoriste Christophe Alévêque à La Bonne Bière, brasserie attaquée le 13 novembre dernier.
Cinq semaines après les attentats, les Parisiens ont repris le cours de leur vie. Les terrasses sont à nouveau remplies, tout comme les théâtres. Pour les humoristes, la question : "comment évoquer le 13 novembre" dans leur spectacle s'est posée, et surtout jusqu'où aller ? Pour Christophe Alévêque, le plus dur a été son retour sur les planches quatre jours après les attentats. "Le mardi soir, j'ai dit : 'voilà, c'est le moment de parler de l'actualité', j'ai senti dans la salle que tout le monde retenait son souffle. J'ai prononcé le mot attentat et là les gens ont applaudi pendant une minute, je n'arrivais pas à les arrêter, ça voulait dire vas-y", raconte l'humoriste, assis à une table de la brasserie À La Bonne Bière.
Une thérapie
Sur scène, Christophe Alévêque ose les mots qui font mouche. Il évoque la psychose à Paris par exemple. L'humoriste Océanerosemarie a, quant à elle, modifié son texte après les attentats. Elle a arrondi certains angles et a rajouté des passages. Parfois, la scène tourne à la thérapie de groupe, sans que l'on s'en rende forcément compte.
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