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Attentats de Paris : la France veut des "mesures concrètes", au G20, contre le financement du terrorisme

Les dirigeants des pays les plus riches de la planète se réunissent dimanche en Turquie.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
Le ministre des Finances, Michel Sapin, et le ministre des Affaires étrangères, Laurent Fabius, le 9 octobre 2015 à Lima (Pérou). (CRIS BOURONCLE / AFP)

La France veut des "mesures concrètes", lors du G20 qui a débuté à Belek (Turquie), contre le financement du terrorisme, a déclaré Michel Sapin, ministre des Finances, dimanche 15 novembre, à l'AFP, deux jours après les attentats meurtriers qui ont frappé Paris.

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"Au-delà de la solidarité et de l'émotion après les attentats de Paris, la France voudra des décisions concrètes en matière de lutte contre le financement du terrorisme", a fait savoir Michel Sapin, qui en compagnie du ministre des Affaires étrangères Laurent Fabius, représente François Hollande lors du sommet, dimanche et lundi.

Les dirigeants du G20, les pays les plus riches de la planète, ont tous souligné leur volonté de "coordonner la lutte internationale contre le terrorisme", selon Laurent Fabius.

Erdogan promet une réponse "très forte, très dure"

Le président turc, Recep Tayyip Erdogan, a ainsi assuré que "la réponse du G20 au terrorisme international", allait "se concrétiser de façon très forte, très dure" lors de ce sommet. Avant d'arriver au sommet, le chef d'Etat russe, Vladimir Poutine, a pour sa part estimé que "la menace terroriste" ne pouvait être maîtrisée que "si toute la communauté internationale unit ses efforts".

Reste à savoir quelles seront les mesures prises à l'issue de ce sommet. Selon plusieurs sources, le G20 préparait une déclaration spécifique en réaction aux attentats de Paris, séparée du communiqué final traditionnellement consacré aux questions économiques.

Le président de la Commission européenne a prévenu qu'il n'y avait "pas lieu de revoir dans leur ensemble la politique européenne en matière de réfugiés". "Ceux qui ont perpétré les attentats sont exactement ceux que les réfugiés fuient, et non pas l'inverse", affirme Jean-Claude Juncker.

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