Cet article date de plus de neuf ans.

Attentats à Paris : recueillement sur les lieux des attaques

Publié
Temps de lecture : 1min - vidéo : 4min
Attentats à Paris : recueillement sur les lieux des attaques
Attentats à Paris : recueillement sur les lieux des attaques Attentats à Paris : recueillement sur les lieux des attaques (FRANCE 3)
Article rédigé par franceinfo
France Télévisions

24 heures après les attaques terroristes meurtrières, les hommages se multiplient sur les lieux où au moins 129 personnes ont perdu la vie.

Hier, vendredi 13 novembre, huit attaques terroristes ont ensanglanté Paris et Saint-Denis. Des hommes armés, affiliés au groupe État islamique, ont pris d'assaut plusieurs lieux. Le bilan provisoire ce samedi est de 129 morts et 352 blessés.

Rue Alibert, 12 personnes ont perdu la vie. 24 heures après, une foule s'est réunie pour déposer fleurs et bougies. Le quartier, d'ordinaire si animé le samedi, est silencieux. Presque tous les commerces et établissements sont fermés. Le spectacle est similaire rue de Charonnes, où 19 personnes sont tombées sous les balles des terroristes.

Des "cris de douleur"

Au Bataclan, un véritable carnage a eu lieu. Au moins 89 personnes sont mortes ici. Aujourd'hui, les Parisiens viennent se recueillir, mais un large périmètre de sécurité est maintenu. On ne peut approcher la salle de concert à moins de 250 mètres. Sur place, Ann-Gaëlle Matosky confie que les hommages prennent différentes formes : "Certains déposent un bouquet, d'autres une bougie. Il y a des petits mots écrits : on a vu un petit mot en japonais, un autre en arabe... Juste derrière, un jeune garçon, un touriste américain, priait avec une kippa sur la tête. Chacun vit ce recueillement de façon très personnelle, en silence".

La journaliste de France 3 confie que par moment, des "cris de douleur" retentissent : "Une dame qui venait de perdre un ami dans l'attentat s'en est pris aux journalistes, nous disant 'mais pourquoi autant de journalistes ici ?'. Elle espérait, pour se recueillir, un petit peu plus d'intimité. Seulement voilà, ce qui s'est passé hier ici concerne désormais le monde entier".

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.