Attaques à Paris : l'ombre des jihadistes
Des fusillades et des explosions ensanglantent la capitale ce vendredi 13 novembre. Certaines sont toujours en cours. Il pourrait s'agir de représailles aux opérations militaires extérieures de la France.
A 23h05 ce vendredi 13 novembre, la capitale de la France est abasourdie. Plusieurs attaques ont lieu dans différents endroits de Paris et à Saint-Denis, à proximité du Stade de France. Ces assauts semblent coordonnés et le bilan pourrait être effroyable.
Est-ce une coïncidence de calendrier ? Aujourd'hui, la France a fermé ses frontières pour un mois afin d'assurer la sécurité de la COP21. Dix mois après les attentats de janvier, la nation est à nouveau touchée en plein coeur.
"La France en première ligne"
"La France est placée en première ligne à cause de ses opérations extérieures. On pense à celle au Mali mais aussi aux frappes récentes en Syrie", note Hugues Huet. "On pense aussi à tous ces jihadistes qui sont partis s'entraîner sur le même terrain syrien et qui peuvent représenter une menace à leur retour ou éventuellement donner des ordres, comme cela s'est produit dans l'attaque heureusement ratée du train Thalys", ajoute le journaliste sur le plateau du Soir 3. Des informations continuent de tomber au cours de cette soirée tragique.
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