Arrestation de Salah Abdeslam : les contrôles à nouveau renforcés aux frontières françaises, indique Cazeneuve
Depuis le rétablissement des contrôles aux frontières, après les attentats du 13 novembre, 10 000 personnes ont été interdites d'entrer en France, selon le ministre de l'Intérieur.
"Près de 5 000 policiers" ont déjà été mobilisés depuis le rétablissement des contrôles aux frontières le 13 novembre, dans la foulée des attentats meurtriers de Paris et de Saint-Denis. Après l'arrestation du suspect-clé, Salah Abdeslam, des "forces complémentaires" y ont été déployées, a indiqué le ministre de l'Intérieur, samedi 19 mars.
"Ce soir, j'ai adjoint à ces 5.000 policiers des forces complémentaires pour optimiser encore ce contrôle, compte tenu des informations que nous avons échangées avec Interpol", a déclaré Bernard Cazeneuve, invité au 20 heures de TF1.
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Un niveau de menace qui reste élevé
"Beaucoup de choses restent à faire" et "le niveau de menace, par-delà ce réseau que nous sommes en train de démanteler, reste extrêmement élevé", a ajouté le ministre. A la suite de l'arrestation de Salah Abdeslam, Interpol a ainsi conseillé samedi à ses 190 pays membres une vigilance accrue aux frontières car des complices pourraient être tentés de fuir. L'arrestation de Salam Abdeslam est "une étape importante" mais "ce n'est qu'une étape", a de nouveau insisté Bernard Cazeneuve.
Le ministre a par ailleurs dressé un bilan du rétablissement des contrôles aux frontières. Depuis la nuit du 13 au 14 novembre, "six millions de personnes ont été contrôlées", et "10 000 personnes empêchées d'entrer" sur le territoire.
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