Après les attentats, les premières aides financières ont été versées aux victimes
Le fonds de garantie des victimes du terrorisme va traiter 4000 dossiers après les attaques du 13 novembre.
"Les premiers virements [aux victimes et aux proches] ont été faits ce matin", a indiqué Michel Sapin, vendredi 20 novembre. Mais selon le ministre des Finances, il est encore trop tôt pour déterminer le montant total des indemnisations versées après les attentats de Paris.
Le fonds de garantie des victimes du terrorisme (FGTI) est confronté à des demandes d'indemnisation sans précédent, après les attentats du 13 novembre. En effet, il va traiter 4000 dossiers, "autant (...) que depuis sa création", en 1986. Michel Sapin estime toutefois qu'il n'aura "aucune difficulté à faire face".
Déjà 135 dossiers après les attentats de janvier et en Tunisie
Le fonds est financé par une taxe sur tous les contrats d'assurance, qui avait été augmentée par un arrêté ministériel du 30 octobre 2015, et qui passera le 1er janvier de 3,30 à 4,30 euros. Il indemnise les victimes d'attentats terroristes, qu'il s'agisse de personnes blessées ou d'ayants droit de personnes décédées – par exemple pour faire face à des incapacités de travail, des dépenses entraînées par un handicap ou pour prendre en charge les obsèques. Les dommages matériels, eux, sont pris en charge par les assurances, comme le rappelle Le Monde.
Pour l'année 2015, le fonds avait déjà ouvert 135 dossiers suite aux attentats de janvier et 50 après l'attaque du musée du Bardo en Tunisie, et versé 4,15 millions d'euros aux victimes de ces attentats. A titre d'exemple, l'épouse et les trois enfants d'une personne décédée dans un attentat à l'étranger seraient indemnisées à hauteur de 750 000 euros, selon un exemple fictif donné par le fonds lui-même.
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