Attaque d'un Thalys : le profil du suspect
En direct de Bruxelles, Claude Moniquet, ancien de la DGSE, spécialiste du renseignement, fait le point sur le profil du tireur.
Un homme lourdement armé a ouvert le feu vendredi 21 août dans un wagon d'un Thalys qui reliait Amsterdam à Paris. Le tireur présumé a été intercepté, il est actuellement interrogé dans les locaux de la DGSI. Le suspect sous-entend qu'il n'est pas un terroriste et qu'il a trouvé les armes dans un parc à Bruxelles. "On est en face d'un garçon qui est connu pour être un islamiste radical, qui a été fiché par deux services de renseignement : les Espagnols et les Français. Voire trois parce qu'il semblerait que les Belges avaient aussi des informations sur lui. On le retrouve dans un train avec une kalachnikov et dix chargeurs pleins. On est très clairement en face d'une piste terroriste", affirme Claude Moniquet.
Un manque d'effectif ?
Le suspect était connu des services de police, la question de la surveillance de ces personnes fichées est une nouvelle fois au coeur des débats. "Pour faire une surveillance physique, il faut entre 25 et 30 fonctionnaires pour une surveillance 24h/24, on voit bien quand on connaît les chiffres que c'est impossible. Il n'y a pas assez de fonctionnaires de police pour surveiller l'ensemble des suspects", souligne Claude Moniquet, spécialiste du renseignement.
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