: Vidéo Attentat du 14-Juillet : Christian Estrosi reconnait "une visite" des juges d'instruction au siège de la police municipale de Nice
Invité de franceinfo, jeudi, le maire de Nice, Christian Estrosi, est revenu sur ce qu'il qualifie de "visite" : la venue de juges au siège de la police municipale de Nice, fin octobre, dans le cadre de l'enquête sur d'éventuelles failles du dispositif de sécurité.
Deux juges d'instruction se sont rendus, fin octobre, au siège de la police municipale de Nice, dans le cadre de l'enquête sur de possibles ratés dans la sécurité lors des festivités du 14-Juillet 2016, au cours desquelles un attentat a fait 86 morts, a annoncé le maire de la ville, Christian Estrosi, jeudi 23 novembre, sur franceinfo. Christian Estrosi réagissait à la révélation par Le Parisien-Aujourd'hui en France d'une "perquisition à la police municipale".
"Il n'y a eu aucune perquisition"
Le maire de Nice a réfuté ce terme de "perquisition". "J'ai appelé mon directeur général des services qui m'a dit qu'il n'y a eu aucune perquisition, il y a eu une visite de juges (…). Il y a eu des plaintes déposées, et notamment des plaintes de la ville de Nice, puisque nous nous sommes portés partie civile, et que tout le monde veut savoir."
Il est du devoir des juges de voir comment la police nationale a travaillé, comment la police municipale a travaillé.
Christian Estrosi, maire de Niceà franceinfo
"C'est au centre de supervision urbain de la police municipale que l'on dispose des technologies, des images et des caméras, avance Christian Estrosi. Ils ont voulu savoir comment cela fonctionnait, et ont déposé une liste de demandes d'informations à leur adresser. Ils font leur travail, et j'ai plutôt le sentiment qu'ils le font bien."
Une information judiciaire a été ouverte en avril 2017 sur d'éventuelles failles dans la sécurité le soir de cet attentat, qui avait visé la promenade des Anglais. Cette ouverture d'information judiciaire a fait suite au dépôt de deux plaintes avec constitution de partie civile.
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