Vidéo Attentat de Nice : les députés observent une minute de silence en hommage aux victimes
La veille, les débats avaient été houleux au moment de voter la quatrième prolongation de l'état d'urgence.
Après la tempête, le calme. Six jours après l'attentat de Nice, et alors que trois militaires sont morts en mission de renseignement en Libye, la séance de questions au gouvernement a débuté, mercredi 20 juillet, par une minute de silence organisée en hommage aux victimes à l'Assemblée nationale. La veille, les débats avaient été houleux au moment de voter la quatrième prolongation de l'état d'urgence.
"Le 14-Juillet, fête nationale française, évocation de la prise de la Bastille, est une date qui exalte la liberté et l'égalité pour le monde entier. C'est ce jour-là, jour ô combien symbolique, qu'un des sites les plus emblématiques de la beauté et de la vie nationales a été lâchement endeuillé par une attaque odieuse", a commencé le président de l'Assemblée, Claude Bartolone.
"Ne jamais faiblir"
Evoquant la promenade des Anglais, qui "incarne la lumière, les rencontres des nationalités, la joie populaire", il a cité Frédéric Nietzsche écrivant à sa sœur : "Ces couleurs de Nice ! C'est dommage que je ne puisse les détacher et te les envoyer". "Ces couleurs inimitables se sont assombries jeudi soir", a souligné le socialiste, debout au perchoir.
Au nom de la représentation nationale, Claude Bartolone a exprimé "aux Niçois, aux Français, la détermination de leurs représentants à ne jamais faiblir dans leur tâche pour défendre la liberté, l'égalité, la fraternité et l'Etat de droit".
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