En plein cœur de l'été, à Nice (Alpes-Maritimes), les professionnels du tourisme craignent que l'attentat du 14-juillet nuisent à leurs activités.
Ce week-end, traditionnel moment d'arrivée dans les hôtels ou les campings, devrait offrir une tendance sur le taux de fréquentation et les annulations. Il n'y a pas grand monde ce matin, samedi 23 juillet, à la réception de cet hôtel niçois. La salle du petit-déjeuner semble vide et à en croire le réceptionniste, ce n'est pas qu'une impression. "C'est vraiment triste, quelque chose est arrivé et ça se voit sur les visages des gens", indique ce touriste. Une morosité ambiante contre laquelle il semble difficile de lutter pour ce 3 étoiles. Nice, ville meurtrie, mais loin d'être désertée. Peu à peu la promenade renoue avec les touristes, en tout cas ceux qui ont choisi de venir malgré tout.
Une reprise espérée au plus vite
Dans cette agence de location saisonnière, les clients avouent leur inquiétude à l'idée de revenir sur la Riviera. Pour autant, le téléphone continue de sonner. Une reprise que le syndicat du secteur espère le plus vite possible. "Je pense qu'on ne sera pas dans une logique d'un impact aussi fort que ce que nos confrères parisiens ont vécu lors des attentats du 13 novembre", estime Éric Abishira, du syndicat des hôteliers niçois. Emmanuel Macron, le ministre de l'Économie, est attendu lundi sur la Côte d'Azur pour tenter de rassurer les hôteliers de la ville.
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