Attentat de Nice : polémique sur la sécurité
Malgré l'appel à l'unité nationale de François Hollande, la droite a pointé du doigt les failles de la sécurité, après l'attentat à Nice qui a fait au moins 84 morts, jeudi 14 juillet.
Après l'attentat de Nice, qui a fait au moins 84 morts jeudi 14 juillet, François Hollande a appelé à l'unité nationale. "Ma responsabilité, c'est de ne pas me laisser détourner de l'engagement que j'ai pris au nom des Français de les protéger", déclare-t-il. Les premières accusations contre le gouvernement sont venues de droite. Christian Estrosi, le président de la région PACA, estime que l'attentat aurait pu être évité si le gouvernement avait mis les moyens dans la sécurité.
"Passer aux actes"
François Fillon réclame un "changement d'échelle notre riposte", a-t-il fait savoir. De son côté, Alain Juppé souhaite que "des progrès supplémentaires soient faits". À l'extrême droite, Florian Philippot lui aussi a pointé du doigt l'inaction du gouvernement. "Il faut passer aux actes", a fustigé le vice-président du Front national. Cette fois-ci, il n'y a pas eu d'unité nationale.
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.