Cet article date de plus de huit ans.

Vidéo Attentat de Nice : enquête en Tunisie, dans la ville d'origine du terroriste

Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min - vidéo : 3min
Attentat de Nice : enquête dans la ville d'origine du terroriste en Tunisie
Attentat de Nice : enquête dans la ville d'origine du terroriste en Tunisie Attentat de Nice : enquête dans la ville d'origine du terroriste en Tunisie (France 3)
Article rédigé par franceinfo
France Télévisions

Huit jours après l'acte terroriste qui a fait 84 morts à Nice. France 3 s'est rendue en Tunisie pour avoir des témoignages de la famille de Mohamed Laouej Bouhlel dans la banlieue de Sousse.

Le centre de la ville de M'saken en Tunisie est plutôt coquet. Dans la banlieue de Sousse, pas très loin de la Méditerranée, elle compte 60 000 habitants. En fin d'après-midi, jeunes et anciens se retrouvent à ce carrefour devant une épicerie. Nombre d'entre eux ont passé la moitié de leur vie sur la Côte d'Azur. "90% des gens de M'saken travaillent à Nice", assure un homme. Ici, la famille de Mohamed Laouej Bouhlel a pignon sur rue, il y a même un hammam qui porte son nom.

La famille Bouhlel n'a pas récupéré le corps du terroriste

Mais à la mosquée, les pratiquants affirment n'avoir jamais rencontré l'auteur de l'attentat de Nice. L'imam refuse de rencontrer les journalistes. La famille Bouhlel ne se montre guère plus accueillante. Les soeurs sont même en plein déni. Elles refusent d'accepter la vérité. Quant au père de famille, il était bavard la semaine dernière. "Il y avait des problèmes qui ont provoqué une dépression nerveuse. Il devenait colérique, il criait", assurait-il. Aujourd'hui, il se contente de brandir une ordonnance d'un psychiatre de 2004. Le médecin formé à Paris a reçu Mohamed Laouej Bouhlel une seule fois il y a douze ans. La famille Bouhlel n'a pas récupéré le corps du terroriste. Ils ne savent pas s'il sera enterré à Nice ou dans le caveau familial de ce cimetière de M'saken.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.