Attentat à Nice : "J'ai tiré jusqu'à ce qu'il ne bouge plus" rapporte un policier

A eux trois, ils ont tiré à 27 reprises. Trois policiers, un sous-brigadier et deux gardiens de la paix du commissariat de Nice (Alpes-Maritimes), ont raconté leur intervention pour stopper la course sanglante de Mohamed Lahouaiej-Bouhlel au volant de son camion le soir du 14-Juillet. Dans un procès-verbal de leur audition, que s'est procuré RMC, un des gardiens de la paix raconte avoir "tiré pour le neutraliser, j'ai tiré jusqu'à ce qu'il ne bouge plus."

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C'est vers 22h45, que les trois policiers expliquent avoir reçu un appel radio les informant qu'un camion a pénétré sur la promenade des Anglais et roule sur le trottoir. Immédiatement, ils dégainent leur arme et courent dans sa direction. Ils l'aperçoivent alors au loin, percutant les passants venus assister au feu d'artifice sur la plage. Le véhicule multiplie les embardées volontairement pour tuer un maximum de personnes.

Un passant tente de maîtriser le conducteur

Arrivés à hauteur du camion, les policiers assistent à l'acte d'héroïsme d'un passant, qui tente de maîtriser le conducteur en montant sur le marchepied du poids lourd. Ils entendent alors une première détonation. Mohamed Lahouaiej Bouhlel vient d'utiliser son arme pour tenter de se débarrasser de cet homme. Puis le véhicule s'arrête. S'ensuivent alors des échanges de coups de feu entre le terroriste et les policiers. A eux trois, les policiers tirent à 27 reprises. Le conducteur sera retrouvé mort dans la cabine du camion, côté passager.