Terrorisme : 20 membres de la filière jihadiste Cannes-Torcy jugés aux assises
Demain, jeudi 20 avril, la cour d'assises spéciale de Paris entamera le procès de la filière jihadiste dite de Cannes-Torcy. Trois ans avant les attentats de Paris de 2015, cette cellule jihadiste était présentée comme la plus dangereuse démantelée en France depuis les années 90.
Le 19 janvier 2012 à Sarcelles (Val-d'Oise), deux hommes cagoulés lancent une grenade dans une épicerie casher. Miraculeusement, l'engin ne blesse qu'un client et un employé. L'enquête est rapide, elle va très vite mener à l'un des suspects, Jérémie Bailly, petit délinquant de 25 ans récemment radicalisé. Il est interpellé à Torcy (Seine-et-Marne) à son domicile en octobre 2012. Dans son garage, les enquêteurs vont trouver des armes, des munitions et de quoi fabriquer une bombe.
Tous encourent la réclusion criminelle à perpétuité
Le 6 octobre 2012, un vaste coup de filet est lancé pour arrêter une vingtaine de membres présumés de ce groupe. Une opération menée simultanément à Torcy, Cannes (Alpes-Maritimes) et Strasbourg (Bas-Rhin) où Jérémie Louis-Sidney, meneur présumé de cette cellule islamiste, est tué en résistant aux policiers. Aujourd'hui, quatre ans après les faits, l'avocat d'un des détenus assure que ce procès n'apportera pas les réponses aux questions que pose cette affaire. Demain, jeudi 20 avril, la cour d'assises spéciale va examiner jusqu'au 7 juillet prochain cette affaire de terrorisme dans laquelle comparaissent 20 prévenus âgés de 23 à 33 ans. Tous encourent la réclusion criminelle à perpétuité.
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.