Radicalisation : de nombreux groupes extrémistes "étalés sur le territoire"
Marc Leplongeon, Jean-Michel Décugis et Pauline Guéna font dans La Poudrière, le récit de rencontre, discussions et interviews avec les "ultra-mécontents" en France. Peut-on cependant faire un parallèle avec ce qui se passe aux États-Unis ? Marc Leplongeon est l'invité du 23h de franceinfo.
Les extrêmes, un sujet qui chahute de nombreux pays démocratiques actuellement dans le monde. En France, le journaliste du Point, Marc Leplongeon, a enquêté sur le sujet avec ses confrères Jean-Michel Décugis et Pauline Guéna. Ils font un constat : "On a cherché à étudier ces gens qui ont une communauté de pensée avec l'extrême droite mais qui sont passés à autre chose, cette volonté de passer à des actions violentes, c’est-à-dire de passer soit sur des projets d'attentat, soit sur des actes guidés par la haine ou des crimes haineux. On a beaucoup de groupuscules français étalés sur le territoire", dévoile Marc Leplongeon. "Mais à la différence des États-Unis, ils n'ont pas de figure commune. En France, quand on parlait de radicalisation, on parlait d'islamisme. Mais dès 2016, l'État d'esprit de la sécurité intérieure a changé", ajoute le journaliste.
Mouvance d'ultra-droite
Il y a aussi ce sentiment du complot qui anime ces groupes extrémistes ? "Un certain nombre de personnes étaient en marge des 'gilets jaunes', ceux que l'on peut appeler les 'ultra jaunes' (…) ils sont prêts à 'buter du flic', donc on va très très loin. Récemment, on a vu un réseau de trafic d'armes démantelé. C'est d'un genre nouveau puisqu'il était à destination de la criminalité organisée et de l'autre côté à des gens de la mouvance d'ultra droite. Ils étaient fichés S pour ça", indique Marc Leplongeon.
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