Attentat à Berlin : la surveillance de la radicalisation en question
L'attentat sur un marché de Noël de Berlin qui a fait 12 morts lundi 19 décembre relance le débat sur la surveillance des individus radicalisés et fichés en Allemagne.
Il y a actuellement en Allemagne 500 individus considérés comme dangereux à cause de leurs liens avec des réseaux islamistes et terroristes. Ils sont qualifiés "d'assaillants potentiels". À titre de comparaison, si l'on prend en compte les mêmes critères en France, 850 individus entrent dans cette catégorie. L'Allemagne concentre cependant ses efforts de surveillance sur ceux qu'elle considère véritablement dangereux.
Une surveillance globale difficile à mettre en place
Il y a donc par la force des choses des failles dans ce dispositif de surveillance, celui-ci ne pouvant être appliqué pour des centaines de terroristes potentiels. Europol, qui coordonne les efforts des polices européennes, dispose d'un fichier centralisé qui doit favoriser les échanges d'informations. Il concerne cependant 34 000 individus, ce qui rend la tâche particulièrement difficile.
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