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Attaque au couteau à Paris : le secrétaire général du Syndicat des cadres de la sécurité intérieure se dit "très inquiet" pour Paris 2024

Une personne a été tuée et deux autres blessées dans une attaque à l'arme blanche dans la soirée de samedi à Paris.
Article rédigé par franceinfo
Radio France
Publié Mis à jour
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Une patrouille de police à proximité de la Tour Eiffel au niveau du Trocadéro  à Paris, France, le 17 octobre 2023. (DELPHINE GOLDSZTEJN / MAXPPP)

Après l'attaque au couteau à Paris survenue dans la soirée du samedi 2 décembre, le secrétaire général du Syndicat des cadres de la sécurité intérieure Christophe Rouget, se dit dimanche sur franceinfo "très inquiet" pour les Jeux olympiques et paralympiques de Paris 2024. Pour lui, "il va falloir donner des moyens considérables aux policiers et reconnaître leur temps de travail".  Le commandant de police parle d'un "défi majeur".

"Notre gros problème, c'est ce flux d'individus qui seront dangereux à vie", explique le secrétaire général du Syndicat des cadres de la sécurité intérieure. Le commandant de police relève que la sortie de prison des personnes au profil dangereux est un "défi majeur" qui est "primordial pour les services de police qui déjouent des attentats tous les jours".

"Il n'y a aucun risque zéro malheureusement"

Dans le détail, "on a en 2023, 350 personnes qui avaient commis des actes terroristes islamiques, qui ont été remises en liberté depuis 2018. On en a 78 en 2022, 80 en 2023." C'est leur surveillance qui est très difficile selon lui. Il donne l'exemple de "l'attentat du père Hamel le 26 juillet 2016, où l'auteur des faits était sorti lui aussi de prison, sous contrôle judiciaire et avait même un bracelet électronique", "il n'y a aucun risque zéro malheureusement", concède-t-il.

Christophe Rouget dit aussi "regretter la décision du Conseil constitutionnel qui vient d'interdire le déclenchement des téléphones à distance, de pouvoir mettre des mouchards. C'est un outil supplémentaire pour intervenir auprès de ces dangereux terroristes". Il déplore de ne pas avoir "tous les outils nécessaires pour lutter contre le terrorisme".

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