Affaire du groupe AZF : deux personnes mises en examen, notamment pour "association de malfaiteurs terroristes", pour des menaces de sabotages sur le réseau ferré
L'homme a été placé sous mandat de dépôt, la femme a été placée sous contrôle judiciaire, conformément aux réquisitions du parquet.
Un homme et une femme ont été mis en examen, samedi 30 juin, notamment pour "association de malfaiteurs terroristes", dans le cadre de l'enquête sur l'affaire du mystérieux groupe AZF, qui avait menacé de saboter le réseau ferré français en 2003 et 2004. L'homme a été placé sous mandat de dépôt, la femme a été placée sous contrôle judiciaire, conformément aux réquisitions du parquet.
Le groupe AZF avait signé plusieurs menaces d'attentats contre le réseau ferroviaire français à partir du 11 décembre 2003, avec une demande de rançon de quatre millions d'euros et d'un million de dollars. Une bombe constituée d'un mélange de fioul et de nitrate d'ammonium avait ainsi été trouvée sur la ligne Paris-Toulouse, puis une autre bombe avait été trouvée près de Troyes (Aube). Le groupe avait annoncé la cessation de ses activités en 2004.
Un troisième suspect relâché
Les autres motifs de mises en examen de ces deux personnes sont les suivants, selon France 2 : "Infraction à la législation sur les explosifs en relation avec une entreprise terroriste, de menace de destruction par un moyen dangereux sous conditions en relation avec une entreprise terroriste."
Trois supects avaient été arrêtés, mardi matin, dans l'Yonne, le Loiret et en Seine-et-Marne, à la suite d'une dénonciation. Deux hommes, nés en 1947 et 1953, ainsi qu'une femme née en 1962, ont été interpellées par des hommes de la Sous-direction antiterroriste (Sdat) de la police judiciaire. L'un des deux hommes a été laissé libre à l'issue de sa garde à vue.
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.