Tentative d'évasion en Seine-et-Marne, l'antiterrorisme saisi
S'agissait-il d'une tentative d'évasion ou d'un moyen de détourner l'attention ? Deux détenus ont tenté sans succès dimanche soir de faire sauter une porte, à la prison de Réau (Seine-et-Marne). L'enquête, confiée à la PJ de Versailles et la sous direction antiterroriste (SDAT), devra notamment déterminer comment les deux hommes ont pu se procurer le matériel nécessaire à la confection de leurs engins.
L'enquête, confiée à la PJ de Versailles et la sous-direction antiterroriste (SDAT), devra notamment déterminer comment les deux hommes ont pu se procurer le matériel nécessaire à la confection de leurs engins.L'enquête, confiée à la PJ de Versailles et la sous-direction antiterroriste (SDAT), devra notamment déterminer comment les deux hommes ont pu se procurer le matériel nécessaire à la confection de leurs engins."À l'issue de leur promenade, vers 19h, ils ont refusé de regagner leurs cellules et ont utilisé des matériels, soit des pétards, soit des fumigènes, soit des explosifs. Trois ou quatre détonations ont été entendues ", raconte une source judiciaire.
L'un d'eux condamné pour les attentats de 1995
Les détenus en cause sont condamnés à de longues peines, au sein du quartier maison centrale, réservés aux prisonniers les plus dangeureux. C'est la personnalité de Smaïn Aït Ali Belkacem, un ancien du Groupe islamique armé algérien (GIA), qui a poussé le parquet antiterroriste de Paris à se saisir de ce dossier.
Initialement présenté comme l'artificier du réseau à l'origine des attentats de 1995, il avait notamment été condamné comme auteur principal de l'attentat à la station RER du Musée d'Orsay, qui avait fait 30 blessés le 17 octobre 1995. Il avait avoué les faits. Son ticket de métro attestait de sa présence à la station voisine de Javel juste avant l'explosion.
Les deux détenus ne sont pas parvenus à faire sauter la porte. Mais ils ont ensuite refusé de regagner leur cellule. Le périmètre a été sécurisé, des membres de l'équipe régionale d'intervention et de sécurité (ERIS) sont intervenus vers 21h et ont maîtrisé les deux détenus qui ont été placés en garde à vue. Pour le secrétaire général de FO pénitentiaire, Christophe Marques, "ces maisons centrales qui accueillent les détenus les plus dangereux doivent être mieux sécurisées" .
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