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Somme : un homme torturé pendant trois heures pour 70 euros

Deux suspects ont été mis en garde à vue pour la torture d'un quinquagénaire à Péronne (Somme), rapporte France Bleu Picardie, vendredi. Un troisième homme est également en garde à vue pour non-assistance à personne en danger.

Article rédigé par franceinfo
Radio France
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Les actes de torture ont eu lieu à Péronne (Somme), à l'est d'Amiens. (GOOGLE MAPS / FRANCEINFO)

Les faits, rapportés par France Bleu Picardie, vendredi 22 septembre, remontent au 11 septembre. La scène, extrêmement violente, s'est déroulée dans le huis clos d'un appartement du Faubourg de Paris, à Péronne, dans la Somme. La victime, un homme de 50 ans, a été frappée à coup de poing, à coups de pied et à coups de barreaux de chaise. Son calvaire a duré plus de trois heures. Après avoir soutiré à la victime son code de carte bancaire, les auteurs présumés ont réussi à retirer 70 euros au distributeur de billets.

Dans cette affaire, deux hommes, âgés de 20 et 22 ans, ont été interpellés et mis en garde à vue, mercredi. Jeudi soir, ils étaient toujours entendus par les enquêteurs. Un troisième homme est également en garde à vue pour non-assistance à personne en danger. La victime est toujours en vie.

Une victime facile

La victime de cette agression est présentée par les enquêteurs comme un homme "fragile", placé sous curatelle renforcée. C'est peut-être ce qui a fait de lui une cible, selon le procureur de la République.

Le troisième homme, placé en garde à vue, jeudi, au lendemain de l'interpellation des deux premiers suspects, est une connaissance qui aurait assisté à tout ou à une partie de la scène de torture. Il était toujours dans le bureau des enquêteurs, jeudi soir, pour tenter de déterminer son degré d'implication.

La victime a identifié ses agresseurs

Des enquêteurs cherchent aussi à savoir quels sont les liens précis entre les auteurs présumés et leur victime. L'homme les a formellement identifiés sur photos, mais ils ont aussi été confondus grâce à des analyses ADN diligentées en urgence.

Les suspects sont déjà connus pour des faits de violence. Leur profil est donc répertorié au fichier national des empreintes génétiques (FNAEG). Ils pourraient tous deux avoir à répondre d'extorsion aggravée par des actes de torture et de barbarie.

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