Six mois après la mort d'une adolescente, la SNCF visée par une enquête pour "homicide involontaire"
L'information judiciaire vise
la SNCF, Réseau Ferré de France (RFF) - gestionnaire de l'infrastructure
ferroviaire - ainsi que trois personnes physiques employées de ces organismes.
La jeune Justine traversait la voie ferrée en milieu de journée sur un
passage aménagé. Le train, dont l'adolescente venait de descendre, était reparti, masquant
semble-t-il un autre convoi qui traversait la gare.
La signalétique du passage emprunté par l'adolescente "n'attirait pas assez
l'attention des piétons sur les risques" de la traversée, a-t-on précisé au
parquet de Caen.
D'où les motifs de cette information judiciaire : "homicide involontaire" (la mère de la jeune fille avait porté plainte sur cette base, en juillet, contre la SNCF) et "mise en danger de la vie d'autrui par un manquement délibéré à une obligation de sécurité".
Six mois après le décès de Justine, l'ouverture de cette information judiciaire est une reconnaissance pour sa famille, qui a toujours réfuté la thèse du simple accident.
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