Sécurité à Nice : pour Hollande, "c'est la justice qui doit établir la vérité"
Face à la polémique autour de la sécurité à Nice le 14 juillet dernier, François Hollande a expliqué ce lundi que le Premier ministre et le ministre de l'Intérieur ont eu "raison d'en appeler à la dignité, à la responsabilité tout en garantissant la transparence ". "Il ne peut pas avoir de polémique ou d'affrontement ", a poursuivi le chef de l'Etat.
"La vérité, la transparence, sont essentielles dans une démocratie. Et c'est la justice qui doit l'établir et personne d'autre " a déclaré François Hollande en marge d'une visite au Fort de Vincennes, à la rencontre des militaires de l'opération Sentinelle. "Nous devons laisser parler la justice en toute indépendance ", a-t-il continué.
"Réagir dans le cadre de notre Etat de droit"
François Hollande a également appelé à la cohésion nationale. "Face à une attaque, nous devons à la fois tout connaître de la menace, de nos adversaires, de notre ennemi et en même temps que nous devons être ensemble capables de réagir dans le cadre de notre Etat de droit. "
La dernière polémique porte sur l'attitude du ministère de l'Intérieur après l'attentat de Nice. En poste à la vidéosurveillance le soir de l'attaque, la policière municipale Sandrin Bertin dit avoir reçu des pressions du ministère pour qu’elle modifie le rapport qu'elle venait de lui envoyer. France Info vous révèle ce lundi que le texte n'a pas été transmis au cabinet de Bernard Cazeneuve, mais à une fonctionnaire de police travaillant à la direction centrale de la sécurité publique.
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