Sabotages à la SNCF: Yldune Levy libre
Yldune Levy est donc sortie de la prison de Fleury Mérogis ce soir vers 18h30."Maintenant, j'ai envie de rentrer chez moi avec mes parents et j'espère que Julien sortira très vite", a déclaré la jeune femme.
Un président de la cour d'appel de Paris a donc estimé que la procédure d'urgence déposée par le parquet hier ne se justifiait pas. Il donne ainsi raison au juge d'instruction, chargé de l'enquête sur les sabotages de la SNCF, qui avait ordonné dès mercredi la remise en liberté de la jeune femme. Yldune Levy devra attendre vendredi prochain que sa remise en liberté soit confirmée par la cour d'appel réunie de façon collégiale.
_ Yldune Levy s'était déjà vu refuser le 22 décembre une première demande de mise en liberté par un juge des libertés et de la détention au motif que celle-ci n'avait pas été interrogée sur le fond du dossier par le juge Thierry Fragnoli.
Parmi les neuf personnes mises en examen dans cette affaire, la jeune femme de 25 ans et son compagnon Julien Coupat, étaient les seuls toujours en prison.
_ Ce dernier avait aussi fait une demande de remise en liberté mais Un juge des libertés et de la détention l'a rejeté aujourd'hui...
Julien Coupat est vu comme le chef présumé d'un groupe anarcho-autonome aujourd'hui appelé groupe de Tarnac, où ils vivaient en communauté. Il est toujours incarcéré à la prison de la Santé. Plusieurs voix se sont élevées pour défendre le couple. Le Syndicat de la magistrature dénonçait hier encore "l'entêtement" de la ministre de l'Intérieur Michèle Alliot-Marie et du parquet de Paris dans cette affaire.
Dans la nuit du 7 au 8 novembre, des fers à béton avaient été placés sur les caténaires de plusieurs lignes SNCF. L'enquête porte aussi sur un sabotage similaire qui date du 26 octobre sur une ligne de Moselle.
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